NextGen Hero : ces jeunes talents sont en finale

Le 14 novembre, le moment sera à nouveau venu : au Hallenstadion de Zurich, 24 finalistes se livreront à une course au coude à coude dans six catégories pour remporter un Digital Economy Award. Parmi eux, quatre jeunes femmes et hommes prometteurs se trouvent dans la catégorie de la relève « NextGen Hero ». Ils ont été présélectionnés lors des journées du jury, après avoir présenté leurs projets innovants au jury et répondu à des questions critiques. 

Représenter toute la Suisse

Cette année encore, le NextGen Hero Award est décerné en collaboration avec Switch. En tant que présidente du jury, je suis particulièrement heureuse que de jeunes talents de toutes les régions linguistiques de Suisse soient en finale cette année. Ils auront la chance unique de pitcher leurs projets devant le public présent lors de la remise des prix du 14 novembre dans le cadre de la Digital Economy Award Night au Hallenstadion de Zurich. Un vote de la salle déterminera quelle héroïne et quel héros numériques, âgé de 20 à 28 ans, a le plus grand potentiel pour contribuer de manière exceptionnelle à façonner l'avenir numérique de la Suisse. Les candidates et candidats ont été nommés par les hautes écoles suisses.

Selina Pfyffer, ZHAW Haute école des sciences appliquées de Zurich

Motivation du jury

Selina a fait preuve d'un leadership exceptionnel avec sa start-up SeasonCell, qui vise à développer des solutions pour un avenir sans émissions. SeasonCell intègre la technologie énergétique, l'ingénierie environnementale, l'apprentissage automatique et la robotique afin de créer un système de stockage d'énergie thermique hautement efficace. En tant que codirectrice d'une équipe de cinq personnes, elle a créé son entreprise, levé des fonds et déposé deux brevets alors qu'elle était encore étudiante. Son innovation promet d'avoir un impact positif durable sur la transition énergétique en Suisse.

Yu Sun, HSG Université de Saint-Gall

Motivation du jury

Yu est doctorante en informatique et se spécialise dans l'interaction homme-ordinateur, en particulier dans la réalité mixte (RM) et la réalité virtuelle (RV). En tant qu'experte de premier plan dans le secteur de la RM, elle dirige des projets qui révolutionnent l'interaction utilisateur dans les domaines numériques et physiques. Sa passion pour l'amélioration de l'expérience utilisateur par la technologie est le moteur de son travail, y compris des articles publiés sur le shopping RV, le streaming RM et l'amélioration des expériences RM quotidiennes. Sa connaissance approfondie des opportunités et des dangers, de la vie dans la réalité numérique pourrait avoir un impact important sur son utilisation à l'avenir.

Alessandro Plantera, SUPSI Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana

Motivation du jury

Alessandro, étudiant en design d'interaction et passionné de technologie depuis toujours, démontre son potentiel avec le travail ATLARC « Generous Interfaces for Cultural Archives ». Son travail combine les humanités numériques et l'apprentissage automatique afin d'améliorer l'accès, l'analyse et la conservation du patrimoine architectural. Cette initiative pourrait révolutionner la recherche dans les grandes bases de données et faciliter l'exploration. Son charisme inspirera-t-il d'autres personnes et fera-t-il avancer la transformation des données numériques en Suisse ?

David Cleres, EPFL École polytechnique fédérale de Lausanne

Motivation du jury

David est le cofondateur de GirlsCodeToo, une organisation à but non lucratif qui œuvre à combler le fossé entre les sexes dans le domaine de la technologie. En tant que fondateur et président, il souhaite inspirer les jeunes filles à devenir des leaders dans le secteur de la technologie grâce à une connaissance précoce et au mentorat. Depuis juillet 2021, GirlsCodeToo est passé d'un petit groupe de bénévoles à une organisation florissante qui a organisé 124 ateliers auxquels ont participé 1 450 femmes. Cette année, l'objectif est d'élargir encore la portée et l'influence de l'organisation. C'est ce que nous appelons une contribution tangible à la réduction de l'écart entre les sexes dans la technologie !